Toujours plus au sud, une langue de sable de 15 km lape l’océan : Corumbau- « loin des soucis » en langage Pataxó- un autre secret que se soufflent baleines à bosses et pêcheurs de tranquillité. Un bout du monde bien mérité après quelques heures de piste ou de bateau. Plus proche de Salvador (400 km) : Itacaré. Ce village enfoui dans la forêt Atlantique et oeuvrant pour sa protection, compte une quinzaine de plages (Resende, Tirica, Hawaizinho…) vénérées par les surfeurs…entre autres.
Au large : Boipeba, Morro de São Paulo. 150 km au sud de Salvador, dans l’archipel protégé de Tinharé, l’île de Boipeba est posée sur l’estuaire du fleuve de l’Enfer. Un nom sans doute destiné à dissuader les visiteurs de débarquer sur ce paradis pavé de plages vierges, langoustes et cocotiers. Même décor sur l’île voisine de Tinharé accessible en bateau depuis Salvador : Morro de São Paulo une colline bordée de plages et de piscines naturelles, a d’abord attiré les pirates avant d’être prise d’assaut par les fêtards du monde entier.
Au nord : Praia do Forte– Ces 14 km de sable blond, ponctués de piscines naturelles formées par le récif, attirent de septembre à mars des invités vip : les tortues marines. Ces nageuses tranquilles, venues pondre dans le sable farine, sont soutenues depuis près de 30 ans par le projet Tamar (Tartugas Marinas). Les membres de cette organisation – souvent des pêcheurs reconvertis – veillent à la protection des lieux de ponte. Il est possible de suivre leur travail, entre un cours de surf, une escapade à cheval dans la réserve de Sapiranga et une sortie en mer pour observer les baleines.