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A Salvador de Bahia au Brésil on vit au rythme des traditions africaines.Elle fixe l’horizon sous le soleil brûlant de Bahia. Aux rares mouvements de ses mains couvertes d’argent et de perles colorées, s’ajoute la danse de sa robe de coton dans la brise marine. Aujourd’hui samedi, cette femme noire vêtue de blanc, prie son orixá: Yemanja, la déesse totémique de la fécondité, mère de la mer et de toutes les divinités du candomblé. La divine sirène a son lieu de culte à deux pas du quartier bohème de Rio Vermelho et de la réputée plage de Barra. La Casa de Yemanja, une maison-autel colorée, posée au plus près des flots, devant laquelle rêvent quelques pêcheurs. « C’est une autre conception de la vie et du temps » explique Bruno Guinard, bahianais d’adoption. Oubliez la montre : « mieux vaut ne pas planifier sa journée car si les divinités ne sont pas d’accord, les choses n’arrivent pas, ou arrivent le lendemain. » A Bahia on se lève donc avec le sentiment que rien de ce qui est prévu- autrement dit tout ce qui ne l’est pas- peut arriver. « Une véritable impression de Nouveau Monde » résume Bruno.

On se laisse alors porter par la volonté céleste, vers l’une des 172 églises de la ville, l’imposante Bonfim. Mais déjà, les dieux de l’imprévu nous arrêtent au marché de San Joachim pour un bain de couleurs et de parfums. Puis celui du football, nous stoppe à son tour pour supporter l’équipe locale et improviser quelques pas de forro.

Nous glissons le long de la Baie de Tous les Saints jusqu’au populaire quartier Ribeira. Une fois encore, le temps se perd et s’étire sur la plage, dans les rayons mordorés. Une ligne de percussions sort d’une voiture-caisson de basses, rythmant le défilé des petits marchands ambulants. On croque un acarajé avant de monter enfin sur la colline sacrée de Bonfim.

Le vent fait danser les bracelets porte-bonheur qui noient les grilles de l’église. A l’intérieur, la foule reprend en cœur les paroles du prêtre noir. Le Seigneur passe de main en main. Dans une chapelle, un mur de photos. Des visages, des nouveaux nés,  tous miraculés. Au plafond : des bras, des jambes, des mains, des pieds…de cire, pour remercier Nosso Senhor d’avoir guérit le membre symbolisé. «Les gens croient aux miracles, car ils n’ont pas la sécurité sociale » souffle Tania.

Du fort de Monte Serrat on regarde le soleil embrasser la baie, en sirotant une caïpirinha. Retour au Pelourinho. Plongeon résurrecteur dans le bassin de la villa Bahia, aux cotés d’Oxum, déesse des eaux douces et de la beauté. En fond, la rue bourdonne. Salvador est une fête permanente et ce soir un hommage spécial à la culture noire dans une ville où 80% de la population est afro descendante. Chaque rue, chaque cour, vibre en un rythme mêlé à l’odeur des brochettes et du dendé (huile de palme). Un flot ébène mène à la place du pilori, sur laquelle il y a encore deux siècles, les esclaves étaient battus. Ce soir, Ilê Ayê panse d’une voix envoûtante les blessures passées. Captivé par le pas de deux danseuses, on oublierait presque son vol retour, dans 3 heures. Le temps n’a plus de prise et nous prions les orixas de nous garder ici, à Salvador.

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